RPS : Une étude… sans les encadrants ? Une mauvaise blague ? Non, une réalité inquiétante.
- FA-FPT CeA
- 25 mai
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Dernièrement, une direction en grande difficulté a fait l’objet d’une étude sur les risques psychosociaux (RPS). Jusque-là, rien d’anormal… sauf que les chefs de service ont été exclus des groupes de travail et des entretiens ! Oui, vous avez bien lu.
Interpellée sur cette absurdité, la collectivité nous répond sans sourciller :
« La strate des chefs de service n’a effectivement pas pu être évaluée, pour les raisons évoquées et en raison du respect de la méthode. »
Traduction : selon la méthode, ils n’étaient pas assez nombreux pour constituer un échantillon représentatif…
Étonnant ? Pas tant que ça quand les deux tiers des encadrants sont en arrêt maladie !
Quand nous alertons la collectivité sur le fait que les encadrants ne se sentent ni considérés ni soutenus, qu’ils sont pris en étau entre les injonctions de la hiérarchie et les réalités du terrain, on nous répond que ce ne sont que des impressions. Rien de concret, selon eux.
Mais les faits sont têtus.
L’encadrement souffre, et cette souffrance est invisible parce qu’on choisit délibérément de ne pas l’écouter.
Exclure les cadres d’une étude RPS, c’est passer à côté d’une partie essentielle de la réalité du travail. C’est aussi nier le rôle central qu’ils jouent dans le fonctionnement de nos services publics.
La FA-FPT exige qu’à l’avenir et quelle que soit la méthode, toutes les strates de l’organisation soient prises en compte dans les diagnostics RPS. Sans cela, aucune démarche sérieuse de prévention ne peut être envisagée.
PAS ASSEZ NOMBREUX POUR ETRE ECOUTES… MAIS TROP NOMBREUX POUR ETRE IGNORES !
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